L´origine du Jazz....
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L´origine du Jazz....
Le jazz est un genre de musique né aux États-Unis au début du XXe siècle. Issu du croisement du blues, du ragtime et de la musique européenne, le jazz est considéré comme la deuxième forme musicale spécifique à s'être développée aux États-Unis, après le blues....
Étymologie du mot Jazz...
Au-delà de la difficulté à définir précisément la musique qu'il désigne, l'origine du mot jazz est elle-même sujette à controverses. Les hypothèses avancées quant aux origines de ce nom sont multiples et aucune ne semble faire l'unanimité. Le mot jazz pourrait être dérivé :
du terme français jaser (discuter, palabrer) [1] ;
du nom de musiciens (comme Chas Washington) ;
de l'argot avec des connotations sexuelles (ass) ou qui indiquent l'énergie ou la force ;
du jasmin que l'industrie cosmétique française avait utilisé dans ses parfums, qui étaient vendus à Nouvelle-Orléans (une théorie de Garvin Bushell) ;
d'une déformation du chassé ou chasse-beau, figure du cakewalk (danse du gâteau, à la mode au XIXe siècle),
des racines africaines comme le mot bantou jaja (« danser », « jouer de la musique »), sur le terme africain jasi (« être excité »)
jaiza (« son lointain des percussions »). La dernière appellation viendrait de certaines tribus indonésiennes qui appelaient "jaze baqti" une musique rythmée.
Les recherches de Gerald Cohen indiquent que le mot apparaît pour la première fois sous la plume de E. T. « Scoop » Gleeson dans le San Francisco bulletin en mars 1913. Il appartient alors au jargon du baseball pour désigner l'énergie d'un joueur. Le mot aurait été employé pour qualifier la musique du groupe d'Art Hickman qui jouait dans le camp d'entraînement des San Francisco Seals. Le groupe endossa l'adjectif lors de ses engagements à New York en 1914 et le terme se répandit progressivement jusqu'à Chicago avant de revenir en Nouvelle-Orléans sous la forme d'une lettre de Freddie Keppard à King Oliver qui le popularisera dès 1917 avec son protégé, Louis Armstrong.
En raison de ses connotations scabreuses, le terme était diversement apprécié des musiciens (Duke Ellington en particulier préférait l'appellation « Negro music »). Durant les années 1930 et 1940, de nombreuses alternatives ont été proposées telles que ragtonia, syncopep, crewcut, Amerimusic, ou encore jarb, sans grand succès. La diffusion du mot « jazz » (bien que sous sa forme Jass) est largement associée à son apparition sur le premier enregistrement du style, en mars 1917 par l'Original Dixieland Jass Band.
L´Histoire...
Le jazz est né aux Etats-Unis au début du XXe siècle, d'un mélange de musiques élaborées par les Noirs américains. Ses ancêtres sont les work songs, chants de travail des esclaves africains et les chants religieux, negro spirituals et gospel, chantés dans les églises lors des cérémonies religieuses. Au début du XXe siècle, le blues se développe dans le Delta du Mississippi et est largement diffusé à partir de 1920 avec entre autres le premier enregistrement de Mamie Smith.
Parallèlement, le ragtime apparaît, style de piano incarné par Scott Joplin, musique syncopée influencée par la musique classique occidentale. Dans les années 1920, le stride se développe à Harlem. Héritier du ragtime, le stride introduit l'utilisation d'une pulsation ternaire, et la virtuosité des musiciens augmente, comme par exemple chez James P. Johnson. Le boogie-woogie se développe à la même époque à Chicago.
C'est à la Nouvelle-Orléans que l'on fait en général naître le jazz, avec les formations orchestrales des « brass bands », mélange de marches militaires revisitées par les noirs américains et les créoles, qui privilégie l'expression collective. Le premier enregistrement de jazz voit le jour en mars 1917 par l'Original Dixieland Jass Band. Autoproclamé inventeur du jazz, Jelly Roll Morton est en effet un passeur entre ragtime et jazz, mais ce sont Kid Ory, Sydney Bechet et surtout Louis Armstrong qui s'imposent comme les grands solistes des formations Nouvelle-Orléans, ce dernier ouvrant avec ses solos la porte à l'ère du swing.
Considéré comme l'âge d'or du jazz, apparu vers les années 1930, le swing (ou middle jazz) se démarque du jazz Nouvelle-Orléans par un orchestre de plus grande taille, et privilégie les solistes au détriment de l'expression collective. C'est l'ère des big bands de Duke Ellington, Count Basie, Glenn Miller, avec un répertoire marqué par les compositions de George Gershwin, Cole Porter, Richard Rodgers etc. et les chansons de variété de Tin Pan Alley, qui forment l'ossature des standards de jazz. Les grands solistes de cette époque sont Coleman Hawkins et Lester Young.
Au début des années 1940 naît le bebop. Tempos ultra rapides, petites formations, virtuosité époustouflante, innovations harmoniques et rythmiques, la rupture est brutale et emmenée par Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Kenny Clarke, Thelonious Monk. L'intellectualisation du jazz par le bebop ne sera pas toujours bien perçue par le public et certains critiques, notamment Hugues Panassié en France sera particulièrement virulent contre cette nouvelle forme de jazz.
Vers les années 1950 apparaissent des évolutions au bebop, comme le cool et le hard bop. Le cool et le jazz West Coast regroupent des évolutions du bop moins marquées par le rythme, et généralement faites par des blancs. Les four Brothers de Jimmy Giuffre, les innovations de Lennie Tristano et la collaboration entre Miles Davis et Gil Evans sont généralement regroupées sous cette bannière. Au contraire, le hard bop est plutôt un mouvement noir, visant à ré-introduire plus de soul et de blues dans le bop, et pour qui l'aspect rythmique est prédominant. Art Blakey, Horace Silver ou Sonny Rollins y participent. D'autres personnalités inclassables émergent: Bill Evans, Charles Mingus, Oscar Peterson…
À la fin des années 1950, les structures harmoniques et l'improvisation sont portées à leurs limites par John Coltrane. Emmenés par Coltrane et Ornette Coleman les musiciens bouleversent la structure musicale et les techniques instrumentales. La grille harmonique, le rythme régulier, et même le thème sont supprimés, au profit d'improvisations collectives, la prédominance de l'énergie, et l'utilisation de techniques non conventionnelles (suraigus, growl, cris, slaps, « sons sales », voire bruitistes), c'est la naissance du free jazz. Les réactions des critiques à cette nouvelle forme de jazz sont féroces, et le public beaucoup moins nombreux à suivre cette musique nouvelle.
Dès les années 1960 et surtout 1970, s'amorcent des mouvements de fusion entre le jazz et d'autres courants musicaux, le jazz et la musique latine donnent le latin jazz, mais c'est surtout la fusion entre le jazz et le rock, le jazz-rock, qui remporte l'adhésion du public. Les grandes figures en sont Miles Davis, Frank Zappa ou encore le groupe Weather Report. Au même moment, la création de la maison de disques ECM à Munich participe à la création et à la diffusion d'un jazz plus « européen », aux sonorités plus feutrées et subtiles, inspiré par la musique classique, la musique contemporaine et les musiques du monde. Jan Garbarek, John Surman, Louis Sclavis, Kenny Wheeler en sont quelques représentants....
Les caractères clés du jazz...
Le jazz est un mélange de courants musicaux très divers et au cours de son évolution, il a su intégrer de nombreuses influences et se prêter à de nombreux métissages, comme le blues, le rock, la musique latine, le hard rock, et ainsi de suite.
Du point de vue de la technique musicale, sa richesse et sa complexité sont aujourd'hui telles qu'il est difficile de décrire précisément ce qui le caractérise, parce que le jazz comprend une grande variété de sous-types, comme traditionnel, be-bop, fusion, free-jazz, etc.
D'après Travis Jackson, on pourrait définir le jazz d'une façon plus « ouverte », en disant que le jazz (soit qu'on parle de swing, fusion, ou latin-jazz) est une musique qui inclut souvent des qualités comme le swing, l'improvisation, l'interaction en groupe, le développement d'une voix individuelle comme artiste, et être ouverte aux diverses possibilités musicales[2].
Les éléments distinctifs suivants se retrouvent dans la majorité des styles de jazz :
swing : c'est une division du temps ternaire dans laquelle 2 croches se jouent noire-croche dans un triolet, division du temps 2/3-1/3, le fameux « chabada », donnant ainsi un rythme entraînant spécifique au jazz ;
l'accentuation des temps faibles (l'inverse de la musique classique) ;
l'abondance de syncopes et contretemps ;
improvisation : un processus par lequel le musicien de jazz crée ou produit une œuvre musicale spontanée en se servant de sa créativité dans l'instant et de son savoir technique et théorique des divers styles de jazz ;
utilisation du chiffrage pour cadrer l'improvisation (basse continue moderne) ;
l'interaction en groupe ;
le développement d'une voix individuelle comme artiste (sonorité et phrasé): les musiciens de jazz sont souvent à la recherche de l'expression musicale individuelle, innovatrice et créative ;
ouverture aux diverses possibilités musicales ;
standard de jazz : les morceaux bien connus, pour la plupart issus des comédies musicales de Broadway, qui ont acquis une certaine notoriété via ces films, qui font l'objet de nombreuses reprises et sont joués lors des jam sessions (p. ex., All of Me, Autumn Leaves, Mack the Knife, Summertime, etc.) ;
la substitution d'un accord par un accord similaire dont la fondamentale se situe au triton ;
abondance d'emprunts à d'autres tons, modes ;
hybride tonal - modal.
Étymologie du mot Jazz...
Au-delà de la difficulté à définir précisément la musique qu'il désigne, l'origine du mot jazz est elle-même sujette à controverses. Les hypothèses avancées quant aux origines de ce nom sont multiples et aucune ne semble faire l'unanimité. Le mot jazz pourrait être dérivé :
du terme français jaser (discuter, palabrer) [1] ;
du nom de musiciens (comme Chas Washington) ;
de l'argot avec des connotations sexuelles (ass) ou qui indiquent l'énergie ou la force ;
du jasmin que l'industrie cosmétique française avait utilisé dans ses parfums, qui étaient vendus à Nouvelle-Orléans (une théorie de Garvin Bushell) ;
d'une déformation du chassé ou chasse-beau, figure du cakewalk (danse du gâteau, à la mode au XIXe siècle),
des racines africaines comme le mot bantou jaja (« danser », « jouer de la musique »), sur le terme africain jasi (« être excité »)
jaiza (« son lointain des percussions »). La dernière appellation viendrait de certaines tribus indonésiennes qui appelaient "jaze baqti" une musique rythmée.
Les recherches de Gerald Cohen indiquent que le mot apparaît pour la première fois sous la plume de E. T. « Scoop » Gleeson dans le San Francisco bulletin en mars 1913. Il appartient alors au jargon du baseball pour désigner l'énergie d'un joueur. Le mot aurait été employé pour qualifier la musique du groupe d'Art Hickman qui jouait dans le camp d'entraînement des San Francisco Seals. Le groupe endossa l'adjectif lors de ses engagements à New York en 1914 et le terme se répandit progressivement jusqu'à Chicago avant de revenir en Nouvelle-Orléans sous la forme d'une lettre de Freddie Keppard à King Oliver qui le popularisera dès 1917 avec son protégé, Louis Armstrong.
En raison de ses connotations scabreuses, le terme était diversement apprécié des musiciens (Duke Ellington en particulier préférait l'appellation « Negro music »). Durant les années 1930 et 1940, de nombreuses alternatives ont été proposées telles que ragtonia, syncopep, crewcut, Amerimusic, ou encore jarb, sans grand succès. La diffusion du mot « jazz » (bien que sous sa forme Jass) est largement associée à son apparition sur le premier enregistrement du style, en mars 1917 par l'Original Dixieland Jass Band.
L´Histoire...
Le jazz est né aux Etats-Unis au début du XXe siècle, d'un mélange de musiques élaborées par les Noirs américains. Ses ancêtres sont les work songs, chants de travail des esclaves africains et les chants religieux, negro spirituals et gospel, chantés dans les églises lors des cérémonies religieuses. Au début du XXe siècle, le blues se développe dans le Delta du Mississippi et est largement diffusé à partir de 1920 avec entre autres le premier enregistrement de Mamie Smith.
Parallèlement, le ragtime apparaît, style de piano incarné par Scott Joplin, musique syncopée influencée par la musique classique occidentale. Dans les années 1920, le stride se développe à Harlem. Héritier du ragtime, le stride introduit l'utilisation d'une pulsation ternaire, et la virtuosité des musiciens augmente, comme par exemple chez James P. Johnson. Le boogie-woogie se développe à la même époque à Chicago.
C'est à la Nouvelle-Orléans que l'on fait en général naître le jazz, avec les formations orchestrales des « brass bands », mélange de marches militaires revisitées par les noirs américains et les créoles, qui privilégie l'expression collective. Le premier enregistrement de jazz voit le jour en mars 1917 par l'Original Dixieland Jass Band. Autoproclamé inventeur du jazz, Jelly Roll Morton est en effet un passeur entre ragtime et jazz, mais ce sont Kid Ory, Sydney Bechet et surtout Louis Armstrong qui s'imposent comme les grands solistes des formations Nouvelle-Orléans, ce dernier ouvrant avec ses solos la porte à l'ère du swing.
Considéré comme l'âge d'or du jazz, apparu vers les années 1930, le swing (ou middle jazz) se démarque du jazz Nouvelle-Orléans par un orchestre de plus grande taille, et privilégie les solistes au détriment de l'expression collective. C'est l'ère des big bands de Duke Ellington, Count Basie, Glenn Miller, avec un répertoire marqué par les compositions de George Gershwin, Cole Porter, Richard Rodgers etc. et les chansons de variété de Tin Pan Alley, qui forment l'ossature des standards de jazz. Les grands solistes de cette époque sont Coleman Hawkins et Lester Young.
Au début des années 1940 naît le bebop. Tempos ultra rapides, petites formations, virtuosité époustouflante, innovations harmoniques et rythmiques, la rupture est brutale et emmenée par Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Kenny Clarke, Thelonious Monk. L'intellectualisation du jazz par le bebop ne sera pas toujours bien perçue par le public et certains critiques, notamment Hugues Panassié en France sera particulièrement virulent contre cette nouvelle forme de jazz.
Vers les années 1950 apparaissent des évolutions au bebop, comme le cool et le hard bop. Le cool et le jazz West Coast regroupent des évolutions du bop moins marquées par le rythme, et généralement faites par des blancs. Les four Brothers de Jimmy Giuffre, les innovations de Lennie Tristano et la collaboration entre Miles Davis et Gil Evans sont généralement regroupées sous cette bannière. Au contraire, le hard bop est plutôt un mouvement noir, visant à ré-introduire plus de soul et de blues dans le bop, et pour qui l'aspect rythmique est prédominant. Art Blakey, Horace Silver ou Sonny Rollins y participent. D'autres personnalités inclassables émergent: Bill Evans, Charles Mingus, Oscar Peterson…
À la fin des années 1950, les structures harmoniques et l'improvisation sont portées à leurs limites par John Coltrane. Emmenés par Coltrane et Ornette Coleman les musiciens bouleversent la structure musicale et les techniques instrumentales. La grille harmonique, le rythme régulier, et même le thème sont supprimés, au profit d'improvisations collectives, la prédominance de l'énergie, et l'utilisation de techniques non conventionnelles (suraigus, growl, cris, slaps, « sons sales », voire bruitistes), c'est la naissance du free jazz. Les réactions des critiques à cette nouvelle forme de jazz sont féroces, et le public beaucoup moins nombreux à suivre cette musique nouvelle.
Dès les années 1960 et surtout 1970, s'amorcent des mouvements de fusion entre le jazz et d'autres courants musicaux, le jazz et la musique latine donnent le latin jazz, mais c'est surtout la fusion entre le jazz et le rock, le jazz-rock, qui remporte l'adhésion du public. Les grandes figures en sont Miles Davis, Frank Zappa ou encore le groupe Weather Report. Au même moment, la création de la maison de disques ECM à Munich participe à la création et à la diffusion d'un jazz plus « européen », aux sonorités plus feutrées et subtiles, inspiré par la musique classique, la musique contemporaine et les musiques du monde. Jan Garbarek, John Surman, Louis Sclavis, Kenny Wheeler en sont quelques représentants....
Les caractères clés du jazz...
Le jazz est un mélange de courants musicaux très divers et au cours de son évolution, il a su intégrer de nombreuses influences et se prêter à de nombreux métissages, comme le blues, le rock, la musique latine, le hard rock, et ainsi de suite.
Du point de vue de la technique musicale, sa richesse et sa complexité sont aujourd'hui telles qu'il est difficile de décrire précisément ce qui le caractérise, parce que le jazz comprend une grande variété de sous-types, comme traditionnel, be-bop, fusion, free-jazz, etc.
D'après Travis Jackson, on pourrait définir le jazz d'une façon plus « ouverte », en disant que le jazz (soit qu'on parle de swing, fusion, ou latin-jazz) est une musique qui inclut souvent des qualités comme le swing, l'improvisation, l'interaction en groupe, le développement d'une voix individuelle comme artiste, et être ouverte aux diverses possibilités musicales[2].
Les éléments distinctifs suivants se retrouvent dans la majorité des styles de jazz :
swing : c'est une division du temps ternaire dans laquelle 2 croches se jouent noire-croche dans un triolet, division du temps 2/3-1/3, le fameux « chabada », donnant ainsi un rythme entraînant spécifique au jazz ;
l'accentuation des temps faibles (l'inverse de la musique classique) ;
l'abondance de syncopes et contretemps ;
improvisation : un processus par lequel le musicien de jazz crée ou produit une œuvre musicale spontanée en se servant de sa créativité dans l'instant et de son savoir technique et théorique des divers styles de jazz ;
utilisation du chiffrage pour cadrer l'improvisation (basse continue moderne) ;
l'interaction en groupe ;
le développement d'une voix individuelle comme artiste (sonorité et phrasé): les musiciens de jazz sont souvent à la recherche de l'expression musicale individuelle, innovatrice et créative ;
ouverture aux diverses possibilités musicales ;
standard de jazz : les morceaux bien connus, pour la plupart issus des comédies musicales de Broadway, qui ont acquis une certaine notoriété via ces films, qui font l'objet de nombreuses reprises et sont joués lors des jam sessions (p. ex., All of Me, Autumn Leaves, Mack the Knife, Summertime, etc.) ;
la substitution d'un accord par un accord similaire dont la fondamentale se situe au triton ;
abondance d'emprunts à d'autres tons, modes ;
hybride tonal - modal.
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