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L´origine du Rap...

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Message  memphis bleek Mer 16 Juin - 21:16

Le rap (Rhythm And Poetry ou Rage Against Police) est une expression vocale sur fond musical appartenant au mouvement culturel Hip-Hop, apparu au début des années 1970 aux États-Unis.

Aux premières heures, les MC's, (Master of Ceremony ou Microphone Controller) servaient juste à soutenir les DJ's, et les parties rappées étaient simplement appelées MC-ing (emceeing).

Étymologie...

Le rap est interprété comme le rétroacronyme des expressions anglaises rhythm and poetry ou rage against police (dû à une rébellion de jeunes[évasif] des années 1980 contre la police). Ou encore comme une utilisation du verbe anglais "to rap" signifiant "parler sèchement". Le terme "rap" signifierait en slang "baratiner" et puiserait son origine dans le mot "repartee", l'art de parler, en prenant la syllabe du milieu et en en inversant les trois lettres...

Les thèmes...

Le rap a débuté aux États-Unis à la fin des années 70. Le rap comme le reste de la culture hip-hop cumule un aspect festif, hédoniste et un aspect contestataire. Les thèmes abordés varient selon les genres et ont évolué selon les époques. Comme la soul et le funk dont ils s'inspirent, les textes traitent des sujets communs à toute la musique populaire occidentale c’est-à-dire la vie quotidienne, l'amour ou le sexe.

De nombreux groupes de rap ont également des textes à vocation contestataire ou politique[réf. nécessaire] et de la beat generation. On peut citer le groupe américain Public Enemy ou le groupe français Assassin.

La première chanson de ce genre est The Message écrite et chantée par Grandmaster Flash en 1979. Ces textes, parfois très virulents contre les symboles du pouvoir, la police ou la justice ont stigmatisé le rap pour une partie de la population. Pour David O'Neill, le succès de The Message a favorisé en France une conception très politisée du rap contrairement à des racines américaines plus hédonistes. Les critiques violentes sont en fait assez minoritaires et l'aspect contestataire se limite le plus souvent à une dénonciation qui passe par les descriptions des problèmes sociaux tels que l'homophobie, le racisme, la pauvreté, le chômage, l'exclusion. En réaction contre la dramatisation de certains paroliers, des rappeurs abordent la vie quotidienne des quartiers populaires d'un point de vue positif.

Une thématique récurrente, notamment dans le gangsta rap, tourne autour de la société de consommation et des symboles du pouvoir, comme les femmes, les voitures ou les armes à feu. Les rappeurs jouent sur ces fantasmes et se construisent des personnages en général sans lien avec leur vraie personnalité et leur quotidien réel. Des critiques ont été faites contre ces textes qualifiés de sexistes, matérialistes ou prônant la violence, par des hommes politiques et par une partie du milieu rap.

Les religions sont également présentes comme les autres positions philosophiques possibles ( agnosticisme, athéisme, les trois monothéismes abrahamiques dans le rap américain ou français (ainsi que le déisme, l'animisme et les kamites ou l influence de l'islam dans la zulu nation).


Les rythmes de la musique du rap comme les paroles sont souvent des rythmes 4/4 ou 2/2 avec un caractère syncopé marqué rappelant celui de certaines formes de funk, dont le rap des premiers temps était d'ailleurs fortement inspiré.

Ce style a été amené de manière prédominante par les musiques soul et funk, lesquelles répétaient tout au long des morceaux leurs rythmes et leurs thèmes musicaux. Dans les années 1960 et 70, James Brown jette les bases sur lesquelles sera fondé le rap : une musique rythmée (ses enregistrements sont encore aujourd'hui une source de samples inépuisable pour les DJ), un style de chant saccadé, parfois parlé ou crié et des textes véhiculant une forte identité et des revendications sociales ou politiques (en particulier Say It Loud, I'm Black And I'm Proud qui devient un véritable hymne de la communauté noire américaine). C'était le parfait tremplin pour pousser les MC à écrire leurs rimes. C'est d'ailleurs toujours ce qui attire le plus dans le rap : l'emphase mise sur les paroles et la prouesse de leurs élocutions.

Dans le rap (instrumental), les DJ (ou disc jockeys) et les producteurs sont libres d'expérimenter avec la création de morceaux instrumentaux. Les producteurs peuvent prendre des sources sonores assez "diverses" (comportant des voix etc…).

Instrumentation et production...

L'instrumentation rap découle de la musique disco, funk et R&B, à la fois sur le plan de l'équipement sonore et des albums échantillonnés. Alors que le mixage réalisé par les DJ disco et de clubs avait pour but de produire une musique continuelle avec des transitions discrètes entre les morceaux, celui réalisé par Kool DJ Herc à lui donné naissance à une pratique visant à isoler et à étendre les seuls breaks en les mélangeant entre eux avec deux copies du même morceau. À l'origine, les breaks (ou breakbeats) étaient les transitions à l'intérieur d'un morceau, composées surtout de percussions. C'est ce qu'Afrika Bambaataa décrivit comme « la partie du disque qu'attend tout le monde… où ils se laissent aller et font les fous » (Top, 1991). James Brown, Bob James et Parliament - parmi d'autres - ont longtemps été des sources populaires pour les breaks. Sur cette base rythmique, on pouvait ajouter des parties instrumentales provenant d'autres albums (et beaucoup l'ont fait). L'instrumentation des premiers samples utilisés est la même que celle de la musique funk, disco ou rock : voix, guitare, basse, clavier, batterie et percussions.

Alors que l'originalité de la musique rap provenait principalement des breaks des albums du DJ, l'arrivée de la boite à rythmes (appelée en anglais beat box ou drum machine) a permis aux musiciens du rap d'intégrer des fragments originaux à leur musique. Les sons de la boite à rythme étaient joués soit par-dessus la musique produite par le DJ, soit seule. La qualité des séquences rythmiques est progressivement devenue centrale pour les musiciens de rap, car ces rythmes étaient la part la plus dansante de leur musique. En conséquence, les boites à rythme ont rapidement été équipées pour produire des kicks (sons de grosse caisse) avec une basse puissante et sinusoïdale en arrière-plan. Cela a permis d'émuler les solos de batterie bien produits de vieux albums de funk, de soul et de rock datant des années 1960 et 70. Les boites à rythme avaient de plus un stock limité de sons prédéterminés incluant des cymbales, des grosses caisses, des caisses claires et des toms.

L'introduction des échantillonneurs (ou sampleurs) a changé la manière dont le rap était produit. Un échantillonneur permet d'enregistrer et de stocker numériquement des petits passages sonores provenant de n'importe quel appareil disposant d'une sortie électrique, comme une platine-disque. Les producteurs ont donc pu échantillonner les sons de batterie des albums de leur jeunesse. Plus important encore, ils ont pu sampler des sons de cuivre, de basse, de guitare et de piano à ajouter à leurs rythmes. Et le rap avait finalement son orchestration au grand complet.

Le caractère dur et énergique des sonorités de la musique rap, souvent assez éloigné du son plus organique des autres genres musicaux, constitue un obstacle à la reconnaissance du genre en tant que forme artistique à part entière. Même les groupes de rap ayant un orchestre utilisent souvent les samples et le son dur et énergique des machines pour créer leurs rythmes en studio (lors de concerts, ils les recréent habituellement avec un orchestre). Le rap est l'objet d'une méprise répandue selon laquelle les samples et les boites à rythme sont des techniques pour musiciens paresseux ou encore qu'ils ne sont qu'une pâle compensation pour un « véritable » orchestre (cette considération étant d'ailleurs courante pour toute musique faisant usage de ces techniques). Dans les faits, les producteurs de rap sont souvent à la recherche d'un timbre, d'une texture et d'une fréquence précis pour leur sample et leur séquence rythmique. Un batteur jouant en direct le break de Funky Drummer de James Brown ne peut se substituer à son sample. Toutefois, on peut noter ces dernières années une tendance de retour vers les instruments originaux avec des musiciens et producteurs tels que Timbaland, Outkast, The Roots et The Neptunes. Aujourd’hui, certains rappeurs utilisent de nouveaux procédés pour enjoliver leur art. La batterie est ancrée depuis bien longtemps dans le rap, le tempo est étrangement similaire à une platine ou encore à un logiciel de percussions. Timbaland a récemment démontré, que la batterie pouvait convenir au rap, grâce à la grosse caisse et autres. Kanye West quand à lui, utilise les percussions pour son rap. Et ainsi, d'autres rappeurs vont suivre se mouvement, celle de l'association d'instruments à percussions, qui mettent en valeur leurs origines lointaines, venant d'Afrique et autres pays colonisés.

Le flow...

Le "flow" est un terme inventé par le rappeur Rakim, et qui signifie la manière dont le rappeur chante. En effet, une même phrase peut être rappée d'un nombre infini de manières. Il est en général plus rapide et plus rythmé que les autres types de chant. Le flow peut se concentrer sur le rythme, se rapprocher de la parole ou plus rarement d'une mélodie. La mode actuelle en ce qui concerne les flows est de "surprendre" l'oreille de l'auditeur en utilisant des rythmes ternaires, dansants et changeants. Les rappeurs américains utilisent ce genre de procédés pour garder l'attention de l'auditeur même si celui-ci ne comprend pas les paroles, et ce dans le but de se vendre internationalement. Cependant, des artistes, comme Sinik en France(qui y remédira dans la chanson Adrenaline), possèdent un flow strictement linéaire (lorsque le rappeur place systématiquement le même nombre de syllabe, souvent 4, par pulsation, ce qui est souvent perçu comme étant répétitif et monotone). Dernièrement, T.I. est revenu à ce genre de flow, notamment dans le très populaire Live your Life (featuring Rihanna), qui sera néanmoins numéro 1 U.S. Le flow dépend aussi de la voix et des intonations du rappeur. Les procédés poétiques classiques tels les allitérations, métaphores et assonances sont utilisées massivement. La paronomase est la figure de rhétorique reine du rap. L'argot est souvent utilisé.

La genèse...

L'ancêtre le plus proche du rap est le spoken word (« mot parlé »), apparu au début des années 1970 avec quelques groupes confidentiels dont les The Last Poets (à New-York), The Watts Prophets (en Californie), ainsi que Gil Scott Heron[4]. Il s'agit à cette époque de la déclamation de discours sur des rythmes battus par des tambours africains avec la négritude comme thème de prédilection.

Le Hip-Hop, lui, est né en 1974 avec DJ Kool Herc, et les premiers raps étaient réalisés par des MC (Maîtres de Cérémonie) qui faisaient des rimes toutes simples pour mettre l'ambiance en soirée.

Le premier morceau de rap proprement dit, King Tim III du groupe Fatback Band, voit le jour en 1979.

En 1979, quelques mois après, le premier tube rap sort en 45 tours, c'est Rapper's Delight du Sugarhill Gang. Les rappeurs y sont accompagnés par un orchestre funk et il ne s'agit que d'une vulgaire caricature de la révolution qui se prépare dans les rues new yorkaises. On peut noter aussi la parution de Magnificient Seven en 1980 du groupe punk anglais The Clash.

En 1982, The Message de Grandmaster Flash fut la révolution annoncée. Il s'agit du premier tube hip hop, une culture de rue qui était alors composée principalement de danse et de DJ-ing. Il est d'ailleurs curieux que, malgré le fait que ce soit le rappeur Melle Mel qu'on entend sur l'enregistrement, le titre est crédité du nom de Grand Master Flash (le DJ - concepteur sonore). Le rappeur n'avait pas le rôle de premier plan qu'il a aujourd'hui. Les rappeurs américains tel que Run DMC critiquent le racisme des blancs dans leurs chansons, la majorité des auditeurs sont alors des noirs. C'est Puff Daddy, qui a calqué la musique rap sur les chants doux très en vogue chez les blancs aux USA afin de conquérir le marché blanc.

Les années 1980 furent celles de l'explosion du rap avec des groupes politiques comme Public Enemy ou entertainment comme Run-DMC. Dans la lignée du Do It Yourself des punks New-Yorkais (le hip hop fut d'abord surnommé le « punk noir »), les rappeurs rappaient sur des rythmes synthétiques et brutaux, issus de boîte à rythmes bon marché).

Il s'agit d'une véritable musique populaire de rue qui développait ses propres thèmes : d'une part sous l'influence de la Universal Zulu Nation (ou plus communément appelée Zulu Nation) d'Afrika Bambaataa qui voyait dans le hip hop le moyen d'éloigner les jeunes des drogues et des gangs et d'émuler leur créativité, d'autre part en tant que témoignage d'une vie difficile (rap "hardcore").

Initialement issu des quartiers défavorisés, le rap à ses débuts est souvent un exutoire au mal-être et aux revendications des jeunes qui les habitent. Les propos violents ou crus sont fréquents, volontiers provocateurs (Fuck tha Police de NWA ou C'est clair de NTM). Le rap est donc accueilli par le grand public plus comme un phénomène social que comme une forme artistique à part entière.

Voila ces propos sont recueillit sur Wikipedia, vous pouvez egalement voir le reste merci....
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